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L'IFM Bretagne Sud en visite au chantier DCNS de Lorient : point de chantier de la FREMM Marocaine

La visite au chantier DCNS de Lorient a débuté par une visite virtuelle de la frégate multimission FREMM. Actuellement 4 frégates FREMM sont en production au chantier, sur les 12 commandées. L'Aquitaine est déjà en essai en mer.

Le chantier de la seconde FREMM, la marocaine, dont on devrait connaître le nom à la mise à l'eau, actuellement dans la forme de construction, est déjà bien avancé.


Cette Frégate est destinée à la Marine Royale du Maroc dont elle sera le navire armé affichant le plus gros tonnage :
• Longueur hors tout : 142 mètres
• Largeur : 20 mètres
• Déplacement : 6 000 tonnes
• Vitesse maximale : 27 nœuds
• Mise en œuvre : 108 personnes (détachement hélicoptère inclus)
• Capacité de logement : 145 hommes et femmes
• Autonomie : 6 000 nautiques à 15 nœuds

Avec un équipage de 108 personnes contre 250 sur les anciennes frégates, la conduite du navire sera assurée par 2 à 3 marins seulement.

Derrière la réalité virtuelle, un vrai bateau:

L'équipe de coordination du chantier de la FREMM Maroc accueille le comité de Bretagne sud de l'Institut Français de la Mer . L'occasion de faire un point sur l'avancée du chantier. Les chargés de coordination, avec les 2 chefs de bord, font justement la coordination entre les différents corps de métiers qui interviennent à bord.

Actuellement, ils interviennent quasiment tous: montage des tuyauteries, équipes d'électriciens, les peintres le soir... la structure est actuellement prête à accueillir les futures enménagements. On devine les futures consoles du C.O. (Central Opération), un local qui sera complètement clos en navigation. En dehors des peintres, les travaux se font en horaires normaux jusqu'aux jalons*. les travaux sont réalisés en partant de la coque au pont et du centre vers les bords du navire.

*Sur ce navire, les principaux jalons du chantier, ou plannings d'objectifs, sont la sortie de forme, la première sortie en mer, la mise en marche des systèmes de combats...La mise à l'eau est d'ailleurs prévue à la mi septembre 2011.

A la passerelle, on peut distinguer le rail de circulation du commandant, aux sol, les carlingages, aux plafonds, les attaches pour supporter les câbles, les tuyauteries... il y en a environ 50 000 sur cette frégate.

Les étapes suivantes: peinture, isolation, chemeins de câbles dans les locaux de vie - à ce stade, parties les plus avancées du chantier - Plus tard, viendront l'installation des systèmes de combat et les divers enménagements.

A la machine, 4 générateurs diesel fourniront l'électricité du bord et alimenteront les moteurs propulsifs : des moteurs électriques donnant une vitesse moyenne de 16 noeuds et des turbines à gaz permettant de filer à 27 noeuds en intervention par exemple.

Pour des raisons de sécurité, en cas d'avarie, tout est doublé à bord (les câblages, la propulsion...) ce qui rend la construction de tels navires extrêmement complexe. Les 12 FREMM seront strictement identiques. La seule différence pour la marocaine sera dans l'enménagement et dans les systèmes d'armement, non visibles à ce stade.

Jusqu'à 400 personnes travaillent à bord pour la construction de la FREMM.

 

 

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