Bientôt un prix de la section du Mérite Maritime 56
La section du Mérite Maritime du Morbihan accueille 221 adhérents venus de la pêche, du commerce, du nautisme, de la Marine Nationale et de la construction navale. Le vœu de son président est « d'enrichir cette fraternité à travers des festivités ludiques et culturelles en 2013 et notamment, dans un espace culturel à construire, de concrétiser une reconnaissance d'artistes du département liés à la mer par le décernement d’un prix. »
Gustave Viala, Officier du Mérite Maritime
Ces vœux traditionnels vendredi 25 janvier, ont été l’occasion de distinguer Gustave Viala, investi au sein de la section du Mérite Maritime du Morbihan, Officier dans l'ordre national du mérite et chevalier de la légion d'honneur. Il est donc reçu la médaille d’Officier du Mérite Maritime, une distinction en l’honneur de ses actions et son dévouement envers le monde maritime et la communauté des gens de mer.
Gustave Viala a d’abord eu une carrière de navigant dans la marine marchande qui le mène à la fonction de second mécanicien sur les pétroliers, une carrière militaire à la machine et comme Officier de Réserve jusqu'au grade de Capitaine de Vaisseau et une carrière terrestre, continuellement au service du monde maritime ,en France où à l'étranger, à travers diverses sociétés de courtage, d'entretien de matériels nautiques, de programmes navals militaires (Sawari One) ou de services logistiques portuaires.
Un engagement en faveur de l’enseignement maritime
Gustave Viala s’est investi au service de la communauté économique et maritime à travers ses rôles au Conseil économique et social régional de Bretagne (rapporteur en 2006 de l’étude "Pour une stratégie portuaire dans une région maritime"), dans le monde portuaire et tout particulièrement en faveur de son cheval de bataille : l'enseignement maritime au travers notamment de sa participation active à la rédaction du rapport "Vers une Académie Universitaire Maritime" au sein du Cluster Maritime Français.
Gageons que son action soit récompensée en 2013, année des assises de l’enseignement maritime voulues par le Ministre de la mer, Frédéric Cuvillier.
Gustave Viala a créé en 2011 l'Association des Anciens élèves de l'Ecole Nationale Supérieure Maritime. Il y milite « fortement pour améliorer définitivement les liens entre les LPM (Lycées Professionnels Maritimes), enseignement maritime secondaire, et l’ENSM (École Nationale Supérieure Maritime), enseignement maritime supérieur. Nos jeunes, confie Gustave Viala, doivent entrer dans cet enseignement comme on prend un ascenseur en choisissant l’étage qui convient. On en est encore loin alors que l’ascenseur social a toujours été la marque de nos milieux maritimes. »
Longtemps président du Comité de Bretagne Sud de l’Institut de la Mer, créé « sur une vive incitation de Maurice Benoish, souligne t-il. Ce comité a réalisé en 2003 de mémorables Journées Nationales de la Mer avec bien entendu comme thème central : La Pêche. Nous y faisons se rencontrer des professionnels des diverses activités maritimes, pour qu’ils se connaissent mieux et s’informent sur leurs métiers respectifs. ». Président-fondateur du Cercle de la Mer de Lorient, installé au Fort de Kernevel pendant une dizaine d’années, qui a dispensé 120 conférences sur tous les sujets maritimes avec des intervenants de grand talent et y a organisé des expositions suivies plus récemment, d’un concours annuel de nouvelles maritimes devenu international.
Un hommage aux femmes
Gustave Viala, très ému par cet honneur qui lui a été fait a exprimé ses remerciements, mais pas que cela : Il en a fait une dédicace familiale collective, représentant, en Bretagne, la 3° génération de marins de commerce Provençaux à Sète, La Ciotat et Marseille. Il souligne surtout que «cette continuité n’est concevable qu’avec l’admirable complicité des épouses. Les femmes de marins qui dans un temps encore récent assumaient le rôle de Chef de famille, élevaient et éduquaient les enfants. C’était bien là, la continuité de la filière alors qu’aujourd’hui nous cherchons à promouvoir l’attractivité des métiers de la mer. »