L’affluence a été à la hauteur des attentes et les industriels de la construction navale et de l’économie maritime ont pu établir de nouveaux contacts et commerciaux et échanger sur les enjeux du secteur. En tant que partenaire media de l’évènement, Sea to sea comme l’ensemble des partenaires a bénéficié d’une belle visibilité et EUROMARITIME a été l’occasion de capter l’attention de sociétés et organisations de toutes les régions littorales françaises. La quatrième édition, Euromaritime confirme ainsi son ambition d'incarner à partir de Marseille la référence des acteurs de la croissance bleue euro-méditerranéenne.
Organisé par le marin (groupe Ouest-France) et la Sogena, filiale événementielle du Groupement des Industries de Construction et Activités Navales (Gican), le salon joue le rôle de vitrine du savoir-faire et des talents. Pendant trois jours, le premier port de France est devenu le carrefour de rencontres et d'échanges entre professionnels, politiques et visiteurs autour des grandes thématiques maritimes et fluviales de la construction navale, du portuaire, du transport et des technologies d'avenir. Un constat s'impose, la préoccupation environnementale a fait son coming-out.
Un salon hautement fédérateur qui restera à Marseille
Jean-Marie Biette, Directeur d'Euromaritime a déclaré « qu’une nouvelle édition dans deux ans, à Marseille, était déjà en préparation, avec deux axes de développement. Le premier c'est le rayonnement international, notamment sur les rives de la Méditerranée européenne - l'Espagne et l'Italie - mais également les autres rives du bassin. La seconde déjà très présente, et qui est le fil rouge de l'économie bleue dans les années à venir, c'est la décarbonation et l'appel à de nouvelles technologies dans ce domaine. Notre souhait le plus cher, c'est que les start-ups qui présentent aujourd'hui des projets sur l'espace SEAnnovation exposent sur leur propre stand dans 2 ans ! »
Hugues d'Argentré, Commissaire général Euromaritime se félicite quant à lui « d’un salon à dimension humaine, où les acteurs sont impliqués. Ils ont évidemment envie de faire des affaires, de remporter des marchés et de signer des contrats - ils sont là pour ça - mais ils ont aussi une fierté de faire partie de cet écosystème maritime français, européens et méditerranéen. Il y a ce sentiment d'appartenir à une grande famille du monde maritime et qu'il y a des choses à faire ensemble. Pour nous c'est extrêmement positif, et ça va au-delà d'un simple salon business, il y a quelque chose de plus profond sur la politique, sur l'écosystème, et sur l'échange. »
L’industrie navale, à travers le GICAN y voit l’occasion de mettre en lumière les enjeux d’un secteur pourvoyeur d’emplois « en tension » - à travers notamment le Navire des Métiers - et d’anticiper la gestion prévisionnelle des emplois et compétences. Le secteur offre un potentiel de 2 100 créations d’emplois nouveaux dans l’industrie navale chaque année - D’après François Lambert, Délégué général du GICAN « Euromaritimefacilite l’intégration dans le monde du travail et favorise les rencontres entre usagers et industriels. » Une vision partagée par le secteur Fluvial et Eloi Flipo, chef du service Développement Transport de Voies Navigables de France pour qui « Le transport fluvial, qui achemine 55 à 60 millions de tonnes par an, soit environ 20% de « part modale » là où existent des voies fluviales à grand gabarit, comme le Rhône et la Seine, pourrait y faire naviguer 4 fois plus de bateaux, sans changer les caractéristiques des écluses, et en toute sécurité. »
Retour en vidéos sur l'édition 2020 d'Euromaritime
Avec EUROMARITIME, les acteurs de la croissance bleue se donnent désormais rendez-vous à Marseille.
Avec près de 5 000 visiteurs et 260 exposants venus de 15 pays, les organisateurs d’EUROMARITIME 2020 ont déjà gagné le pari méditerranéen.