A l’issue de l’Assemblée générale qui s’est tenue mercredi 13 novembre au port de pêche de Keroman, administrateurs et collaborateurs d’IDmer affichaient une grande satisfaction et confiance en l’avenir.
L’Institut technique de développement de produits de la mer lorientais semble sorti de ses difficultés financières. Son plan de continuité lui permet de tenir un nouveau cap et l’association a de nouveaux clients et de nombreux développements en cours. Le directoire, présidé par Jean-Pierre Rivery, vice-président exécutif du groupe Diana et président de sa division Pet Food, accueille aujourd’hui deux nouveaux membres. DIELEN, laboratoire de biotechnologies basé à Cherbourg, adhérent historique représenté par son président Antoine Noël, et avec qui IDmer mène plusieurs développements de nutraceutique. Et, nouvelle venue au sein de l’association, SOCOFAG SAS, filiale de Glon Holding, représentée par sa directrice générale, Véronique Le Bourge.
Les recettes de thon blanc mises au point pour le compte de l’armement lorientais APAK ont été présentées au salon Itechmer en octobre dernier et seront commercialisées dès début décembre dans les Comptoirs de la Mer. Au fil des saisons et des débarquements, d’autres recettes à base d’autres espèces seront prochainement travaillées. IDmer planche également sur du fumage de produits pour l’industrie agroalimentaires à destination du marché britannique.
La valorisation des coproduits de la pêche est le cœur de métier d’IDmer qui vient d’ailleurs de réaliser une étude pour le compte de la Sem Lorient-Keroman, gestionnaire du port de pêche de Lorient. A l’heure ou la réglementation du « zéro rejet » entre en vigueur (janvier 2014), des solutions sont à trouver pour valoriser la biomasse. Une solution à destination de la nutrition animale est actuellement à l’étude. « Ressource et Développement », comme R&D, est le mot d’ordre actuel. Côté biotechnologies, IDmer étudie une voie de valorisation des écailles de poissons. L’objectif est d’en extraire un biomatériau permettant de fabriquer des produits à destination du secteur de l’odontologie (prothèses dentaires). IDmer collabore également avec Meralliance au programme Pesk and Co, labellisé Pôle mer et Valorial et destiné à valoriser des coproduits de saumon. IDmer devrait réaliser un chiffre d’affaires de 1 million € en 2013.
A signaler aussi, deux accords de partenariats avec Ifremer. IDmer devenant une plateforme d’essais pour réaliser des préséries, dans le domaine des Biomasses d’une part ; et dans celui de la sélectivité des pêches, d’autre part. Ces projets doivent voir le jour début 2014.
Cédric Breton parle de la nouvelle dynamique d’IDmer au micro de Sea to sea.
IDmer ne manque pas de ressources
L’institut technique de développement et de valorisation des produits de la mer à nouveau en ordre de marche<br />