A entendre Philippe Gildas, Jean Amyot d’Inville est un véritable philanthrope. Il aime les gens. « Vie de com’, avec un aime », ce sont un demi-siècle de passion pour l’information et la communication au service des autres, des milliers de personnes rencontrées dont des centaines de journalistes, et une règle de vie en trois mots : le risque, le rire et la rime. Pour l’auteur, qui a commencé comme reporter et a vite bifurquer « sans complexe » précise t-il, être un bon communicant implique d'abord d’aimer les gens et de s'intéresser à eux pour les aider à se faire connaître. Jean Amyot d'Inville à une petite préférence pour "les gens qui créent, qui prennent des risques, qui savent rire et qui s'expriment en bon français".
"Vie de com', avec un "aime", c’est continuer à faire ce qu’il aime par-dessus tout : raconter l'humain. Cela se traduit par un florilège choisi de 400 rencontres écrites sous forme de portraits teintés d’anecdotes ou de brèves. Tous sont des hommes et des femmes de personnes qui l'ont aidé ou fasciné. Ce sont des humoristes comme Raymond Devos qui a attiré plus de 100 journalistes « face à la presse » en 1997 et qui « passe les plats » au cocktail qui suit la conférence… des religieux, des inclassables comme un concierge ou « l’inconnu de la nationale », un de ces automobilistes anonymes croisés sur la route…Il a aussi rencontré beaucoup de régionaux dont trois futurs Premiers ministres, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon et Jean-Marc Ayrault. Mais ses coups de cœurs vont surtout vers les créateurs : « Monique Créteur, comédienne et première femme reine du Carnaval de Nantes, François Grenier, faux délégué Unesco, avec la complicité de l’équipe du CCO. Le CCO, Centre de communication de l’Ouest est le bébé de Jean Amyot d’Inville, et il a 30 ans cette année. Présenter des gens, faire marcher ses relations et les entretenir c’est indispensable. « La relation c’est la vie. Pour le communicant elle est naturellement le matériau de base. Certes, il faut savoir imaginer, écouter, rédiger, présenter, organiser, transmettre. Sans cette coopération interhumaine, point de salut ! » J.A.I avoue que sans les autres il est impossible d'exercer ce métier et pour lui, la plus belle définition de son métier est celle du patron humaniste Gilles Bouyer : "Communiquer, c'est aimer".
Ils avaient essuyé les bancs de Saint-Martin ensemble à Rennes il y va 63 ans, et c’est à Europe 1 que Jean Amyot d’Inville est venu présenter son projet « fou » de livre à Philippe Gildas, alors patron de l’information de la radio. Une réelle complicité se crée entre les deux hommes. Alors qu’il va fêter ses 77 ans dans quelques jours, l’auteur de « Comment réussir à la télévision quand on est petit, breton, avec de grandes oreilles » présente au Club de la Presse de Rennes, le livre de Jean Amyot d'Inville. Il décrit son camarade comme « une personne généreuse, au service des autres pour les aider à se faire connaitre et tout simplement comme un grand communicant. Il faut aider d'abord, aimer ensuite, pour qu'il reste quelque chose" et ainsi pouvoir réaliser un livre comme celui de Jean Amyot d'Inville. « Ce livre et ces rencontres, c'est une mine d'or pour les journalistes, on y trouve une multitude d'informations. » explique Philippe Gildas. Ensemble de conclure par ce conseil : "ne ratez jamais une occasion".
Editions d'Orbestier.
Parution 17 octobre.
Format : 16x25 cm. 360 pages.
Prix : 22 €. En souscription : 16 €.
Courriel : contact@dorbestier.com