Dans le cadre d’une mission d’étude soutenue par le Ministère des Affaires étrangères et l’ambassade de France, l’invitation a été faite au Sultanat d’Oman d’être à l’honneur lors de la 13ème édition du salon Itechmer.
Avec moins de ressources en hydrocarbures que ses voisins des Emirats arabes unis, l’Arabie saoudite ou encore le Qatar, Oman cherche à diversifier son économie, et entend bien s’appuyer sur sa position stratégique au Moyen-Orient pour être un acteur majeur grâce à un plan d’évolution ambitieux. Après le développement du port de Salalah en 1998, celui de Sohar en 2004, le gouvernement mise sur le port de Duqm, entre Mascate et Salalah.
Le port de Duqm
Cette petite ville du littoral omanais existe déjà mais le gouvernement a la volonté d’en faire un des fers de lance du développement du pays.
Les différents projets de développement du port et des zones économiques et industrielles autour sont pensés pour permettre à Duqm de se présenter en véritable concurrent du port Jebel Ali à Dubaï.
La pêche est un secteur majeur de l’économie
Le sultanat jouit de 3 240 kilomètres de côtes pour l’exploitation des ressources halieutiques. De vastes plages désertiques s’étendent à perte de vue face à la mer d’Arabie. Autrefois modeste port de pêche sur la mer d’Arabie, Duqm doit devenir une mégalopole économique.
Duqm, la ville omanaise sortie du sable
La ville n’en est encore qu’à ses débuts. Le réseau routier de base vient d’être pavé, le port et la cale sèche ont récemment commencé à fonctionner, la raffinerie de pétrole se prépare à démarrer et deux hôtels de luxe ont d’ores et déjà ouvert leurs portes. L’aéroport international peut recevoir les plus gros avions à réaction et, chaque mois, environ dix mille passagers l’empruntent déjà. En deux ans, on estime que 111 000 personnes devraient s’installer à Duqm.
Le port de Duqm, un projet pharaonique
Ce projet a été lancé par le sultanat d’Oman avec un objectif qui suppose des investissement élevés destinés à la création d’infrastructures relatives à l’aquaculture, la pêche et la transformation des produits de la mer.
Les exposants du salon Itechmer ont une belle carte à jouer face à ces investisseurs potentiels en mettant en avant leur savoir-faire.
Maurice BENOISH, président délégué du Salon Itechmer, s’est rendu récemment au Sultanat d’Oman en tant que consultant
« Les Omanais n’hésitent pas à faire appel à des sociétés étrangères pour s’équiper et n’ont aucune réserve face à la provenance des équipements, tant qu’ils les considèrent comme les meilleurs et les plus performants ».
« La ressource halieutique, dans la mer d’Oman, est abondante et bien gérée et ils sont demandeur de nouvelles technologies adaptées à une pêche durable ».