Pas si simple de se faire une place dans ce marché très convoité du yacht de luxe. Cet univers a ses codes et si la tongue ou le pied nu sont de mise à bord des luxueux yachts, strass et paillettes y brillent de mille feux. Les professionnels ont relevé une tendance au bateau le plus gros et le plus luxueux, une course effrénée à la démesure ! « Le phénomène se confirme d’année en année : la longueur moyenne des yachts ne cesse d’augmenter et atteint désormais la taille des navires de commerce » (Le Marin). « Double century », le plus gros yacht du monde, et aussi le plus cher, actuellement en projet, mesurera 200 mètres de long !
Comme l'explique le chantier JFA, le MYS est le rendez-vous le plus important de l’année. Le chantier y participe depuis 15 ans : « Cela prend du temps pour bien appréhender le marché et connaître ses acteurs. Chaque année nous rencontrons les capitaines de yachts, designers, architectes et journalistes qui sont tous des prescripteurs et interlocuteurs clés pour se faire connaître des armateurs. Les clients ne se montrent pas très souvent au salon. » JFA propose des yachts de 25 à 50 mètres, des voiliers, des motor-yachts, monocoques ou multicoques… La force de ce chantier est la polyvalence et la capacité à proposer des yachts sur-mesure. Le chantier est très satisfait de sa participation. Le MYS est de plus en plus important, avec toujours plus de bateaux et plus d’exposants. Il faudra cependant attendre plusieurs mois avant d’en mesurer l’impact. « Les clients de signent pas sur le salon ! »
Invité d’honneur du Yacht Club de Monaco cette année, Yersin, navire de voyage construit dans les chantiers concarnois de PIRIOU, a ouvert les festivités le mercredi 26, avec à son bord le Prince Albert II. Concept innovant entre le yacht de luxe et un navire d’exploration capable de naviguer dans les mers froides, cette unité de 76,6 mètres a su trouver sa place parmi les grands et susciter l’intérêt de nombreux visiteurs. Il a reçu le prestigieux prix Baccarat SuperYacht World Award 2015. Ce prix récompense « un navire construit pour l’éducation, la science et l’aventure et conçu de façon à limiter son impact sur l’environnement. »
Côté propulsion, le développement des systèmes hybrides a d’ailleurs un bel avenir sur un marché de plus en plus sensible aux technologies vertes. Le chantier Columbus par exemple propose et le 40S Hybride avec une propulsion diesel-électrique. Le navire de voyage Yersin intègre les technologies les plus avancées en la matière, notamment un système de production d’énergie et une propulsion hybride innovants développés par BARILLEC Marine.
Le marché a donc sans cesse besoin de renouveau : nouveaux concepts, nouveaux designs concernant les yachts eux-mêmes autant que l’équipement intégré à bord. Le design des passerelles et l’intégration des équipements électroniques évoluent, faisant appels aux dernières technologies embarquées. L’AM 37 proposé par Aston Martin dispose par exemple d’un système de navigation intégré, d’un système de divertissement, de platines et écrans de contrôle tactiles ou encore de fonctionnalités multimédias à commandes vocales… Du côté ingénierie et design électronique, l’italien Pariani, par exemple, exposait une passerelle futuriste totalement personnalisable avec un cockpit virtuel utilisant des technologies digitales les plus avancées. Dans ce secteur à la pointe de la technologie, Marinelec, spécialisé dans la conception d’équipements électroniques d’alarme et de monitoring mise sur sa capacité à innover, la fiabilité de ses produits et surtout sa réactivité, comme l’explique, au micro de Sea to sea, Pascal Citeau, dirigeant de l’entreprise quimpéroise.
Zoom sur Marinelec Technologies :
Dans ce secteur à la pointe de la technologie, Marinelec, spécialisé dans la conception d’équipements électroniques d’alarme et de monitoring mise sur sa capacité à innover, la fiabilité de ses produits et surtout sa réactivité, comme l’explique, au micro de Sea to sea, Pascal Citeau, dirigeant de l’entreprise quimpéroise.