« Si nous limitons nos observations à l’hémisphère nord, la participation des femmes dans l’industrie des pêches varie d’inexistante (France) à modérée (Norvège, Alaska). Ces derniers exemples prouvent que les femmes ont les capacités à mener ces activités. Comme dit la marine pêcheuse la plus connue de France Scarlette Le Corre « ce que l’on n’a pas en muscle on l’a en cerveau ». Les freins que rencontrent les femmes dans les métiers embarqués sont d’ordres sociaux et culturels.
L’association Internationale pour les Femmes dans l’Industrie des Produits Aquatiques a pour objectif de sensibiliser les acteurs de la filière aux discriminations de genre et de les convaincre que les choses peuvent être organisées autrement. Nos priorités pour 2020 ? Créer des partenariats avec des acteurs de la filière convaincus que les inégalités et discriminations de la filière affectent son attractivité. Et que les enjeux à venir ne seront résolus avec des recettes du passé. »
En France, son travail de veille et de sensibilisation a été entendu par le ministère de l’agriculture et de l’alimentation qui lui apporte son soutien financier et s’engage à ses côtés pour lutter contre les discriminations des femmes dans la filière.